Bénévolat à la SNSM : comment devenir Sauveteur en Mer ?

La SNSM, ce sont 11 000 béné­voles qui agissent au quoti­dien. Décou­vrez la variété de leurs missions, leur enga­ge­ment et leurs modes de recru­te­ment. Et si, vous aussi, rejoi­gniez la famille orange des Sauve­teurs en Mer ?

Le béné­vo­lat est le socle sur lequel repose la mise en œuvre des missions sociales de la SNSM : la sauve­garde de la vie humaine en mer et sur le litto­ral, les missions de sécu­rité civiles et la sensi­bi­li­sa­tion du public aux risques en mer.

Sauver des vies en mer au large ou depuis la plage ?

Les Sauve­teurs en Mer, ce sont les sauve­teurs embarqués qui appa­reillent depuis leurs stations de sauve­tage pour secou­rir les personnes en diffi­cul­tés en mer, et les nageurs sauve­teurs, qui surveillent les plages pendant la saison esti­vale et accom­plissent des missions de sécu­rité civile toute l’an­née, à terre comme en mer.

Les sauve­teurs embarqués sont des béné­voles, enga­gés au sein des stations de sauve­tage de la SNSM. On y trouve :

  • Des sauve­teurs opéra­tion­nels qui font partie des équi­pages à bord des bateaux de sauve­tage.
  • Des béné­voles à terre, qui concourent au bon fonc­tion­ne­ment de la station mais n’em­barquent pas néces­sai­re­ment sur le bateau de sauve­tage. Ils sont char­gés de missions tout aussi essen­tielles au bon fonc­tion­ne­ment de la station de sauve­tage, comme l’en­tre­tien du ou des bateaux, l’or­ga­ni­sa­tion de mani­fes­ta­tions, la commu­ni­ca­tion, la collecte de fonds, etc.

Les nageurs sauve­teurs sont des béné­voles ratta­chés à un centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) de la SNSM. Ils sont formés toute l’an­née par des forma­teurs béné­voles. Pendant la saison esti­vale, ils sont recru­tés par les muni­ci­pa­li­tés pour surveiller les plages. Pendant toute l’an­née, ils accom­plissent béné­vo­le­ment, avec leurs CFI, des missions de sécu­rité civile à terre ou en mer

Les formes d’en­ga­ge­ment béné­vole au sein de la SNSM sont multiples. Dans cette vidéo de témoi­gnages de sauve­teurs en mer béné­voles, décou­vrez leurs origines profes­sion­nelles, leur passion pour la mer, leurs valeurs de géné­ro­sité et de soli­da­rité, et les raisons qui motivent leur enga­ge­ment !

Comment faire partie de l’équi­page d’un navire de sauve­tage SNSM ?

Il faut être en mesure d’appa­reiller sur alerte en moins de 20 minutes. Vous devez donc rési­der à proxi­mité de la station de sauve­tage, toute ou une partie de l’an­née.

Vous rencon­tre­rez d’abord le président de la station pour échan­ger et lui faire part de votre moti­va­tion à faire partie de l’équi­page. Vous rencon­tre­rez ensuite le patron de station, respon­sable de la compo­si­tion, de la forma­tion et de l’en­traî­ne­ment des membres d’équi­page.

Si des compé­tences mari­times sont atten­dues, les sauve­teurs n’ont pas toujours d’ex­pé­rience de la navi­ga­tion. Par ailleurs, un marin n’est pas forcé­ment sauve­teur et cela s’ap­prend. Les nouveaux sont formés par compa­gnon­nage avec les anciens et grâce à un parcours de quali­fi­ca­tions recon­nues. La forma­tion initiale et conti­nue, des entraî­ne­ments et exer­cices régu­liers, permet­tront à chacun de deve­nir peu à peu un sauve­teur embarqué confirmé.

Voir notre article Comment deve­nir sauve­teur embarqué ?

Quelles sont les condi­tions pour deve­nir béné­vole sauve­teur embarqué ?

Votre domi­cile ne doit être situé qu’à quelques kilo­mètres de la station de sauve­tage afin de pouvoir embarquer rapi­de­ment en cas d’alerte (20 minutes maxi­mum, 17 en moyenne au niveau natio­nal).

L’âge requis pour inté­grer un équi­page de la SNSM est de 18 ans mini­mum.  On peut être membre d’une station de sauve­tage à partir de 16 ans mais sans embarquer sur un navire. La limite d’âge supé­rieure pour navi­guer en opéra­tion est de 66 ans révo­lus. Toute­fois, des déro­ga­tions sont possibles jusqu’à la date anni­ver­saire des 70 ans, sous condi­tions médi­cales. Il faut néan­moins prendre en compte l’in­ves­tis­se­ment préa­lable en forma­tion et entraî­ne­ments, afin de pouvoir être sauve­teurs pendant quelques années avant d’at­teindre la limite d’âge. Au sein des équi­pages de la SNSM, l’âge moyen est de 48 ans.

En raison des contraintes de l’ac­ti­vité opéra­tion­nelle, être sauve­teur embarqué est un enga­ge­ment fort qui exige une grande dispo­ni­bi­lité, ou a minima de pouvoir plani­fier ses dispo­ni­bi­li­tés. Il faut égale­ment dispo­ser d’un certi­fi­cat médi­cal d’ap­ti­tude et se main­te­nir en bonne forme physique.

Doit-on savoir navi­guer pour deve­nir béné­vole à la SNSM ?

Dans un passé aujour­d’hui éloi­gné, les Sauve­teurs en Mer étaient surtout des retrai­tés issus des profes­sions mari­times qui portaient secours aux pêcheurs en diffi­cul­tés en mer.  Aujour­d’hui, la SNSM voit s’en­ga­ger des béné­voles plus jeunes, majo­ri­tai­re­ment actifs et prove­nant de tous les hori­zons socio­pro­fes­sion­nels.

Il n’est donc pas indis­pen­sable de savoir navi­guer. Les nombreuses forma­tions dispen­sées loca­le­ment ou plus tard au Pôle natio­nal de forma­tion de la SNSM à Saint Nazaire, le compa­gnon­nage, les entraî­ne­ments et exer­cices en station permettent à tous d’ac­qué­rir progres­si­ve­ment les compé­tences néces­saires à l’ac­com­plis­se­ment de la mission, en sécu­rité.

Les béné­fi­ciaires de leurs inter­ven­tions sont désor­mais essen­tiel­le­ment des plai­san­ciers, des pratiquants d’ac­ti­vi­tés nautiques et des esti­vants, qui, par millions, fréquentent chaque été le litto­ral et les plages.

Quelles sont les diffé­rentes fonc­tions que peut exer­cer un sauve­teur au sein d’un équi­page ?

À bord d’un bateau de sauve­tage, chaque membre d’équi­page a un rôle qui peut être diffé­rent de celui de la fonc­tion qu’il tient au sein de la station de sauve­tage :

  • Le patron de sortie : c’est le comman­dant à la mer, qui coor­donne l’in­ter­ven­tion de sauve­tage et répar­tit les rôles à bord ;
  • Le radio navi­ga­teur : chargé de la navi­ga­tion, à la carte ou sur instru­ments, et des commu­ni­ca­tions VHF ;
  • Le méca­ni­cien de bord : il est chargé des ques­tions tech­niques à bord ;
  • Le nageur de bord : il se met à l’eau pour se porter à la rencontre du navire requé­rant, pour le sécu­ri­ser, évaluer l’état des éven­tuels bles­sés, passer la remorque… ;
  • Le cano­tier : il parti­cipe à toutes les manœuvres et actions de secours, sur le pont ou dans la mise en œuvre des équi­pe­ments du bord.

Voir notre article sur les stations de sauve­tage

Comment deve­nir sauve­teur à terre au sein d’une station de sauve­tage ?

Il faut s’adres­ser au président de la station la plus proche de votre domi­cile en lui faisant part de votre envie de vous enga­ger dans la vie de la station.

Les diffé­rentes fonc­tions possibles au sein d’une station de sauve­tage :

  • Le président de la station de sauve­tage : il repré­sente loca­le­ment le président natio­nal de la SNSM, met en œuvre les déci­sions du Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, et coor­donne ou super­vise l’en­semble des acti­vi­tés de la station : rela­tions avec les élus, les parte­naires et les médias, recru­te­ment et gestion des béné­voles, main­tien en condi­tion opéra­tion­nelle des moyens mis à la dispo­si­tion de la station (moyens nautiques, moyens roulants, infra­struc­tu­res…), équi­pe­ment des sauve­teurs, collecte de fonds locale, évène­ments, gestion admi­nis­tra­tive, comp­table et finan­cière de la station, etc. Par ailleurs, le président de la station de sauve­tage super­vise les nageurs sauve­teurs des postes de secours loca­li­sés à proxi­mité de sa station pendant la saison esti­vale et assure le lien avec les muni­ci­pa­li­tés.
  • Le patron de station : au-delà de son rôle à bord comme éven­tuel patron de sortie, il est chargé de diffé­rentes fonc­tions à terre : compo­si­tion de l’équi­page, super­vi­sion de la forma­tion des membres d’équi­page, de leur entraî­ne­ment, de leur sécu­rité, du main­tien en condi­tion opéra­tion­nelle des moyens de sauve­tage et de leur confor­mité règle­men­taire. Il propose la nomi­na­tion des patrons de sortie à la mer.
  • Le tréso­rier de station de sauve­tage : il tient la comp­ta­bi­lité de caisse de la struc­ture locale, exécute les dépenses et enre­gistre les ressources ;
  • Le chargé de mission béné­vole. Il en existe de toute nature. Chargé de mission commu­ni­ca­tion, chargé de mission préven­tion, etc. ;
  • Les autres respon­sables béné­voles : ce sont les vice-prési­dents, tréso­riers adjoints, etc. qui soutiennent les respon­sables béné­voles ;
  • Les autres béné­voles : Ce sont des béné­voles qui aident la station dans ses diverses acti­vi­tés, régu­liè­re­ment ou ponc­tuel­le­ment. Parmi ceux-ci se trouvent des membres proches des stations ou tout simple­ment de la famille des sauve­teurs qui expriment à cette occa­sion leur atta­che­ment et leur soutien au projet asso­cia­tif SNSM.
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Vous aussi vous pour­riez deve­nir président de station, comme Sébas­tien Duluc, président de la station de Lège-Cap-Ferret depuis 2021.

Décou­vrez son témoi­gnage sur cet enga­ge­ment béné­vole hors du commun.

Comment deve­nir nageur sauve­teur pour la surveillance des plages et les missions de sécu­rité civile ?

Pour deve­nir nageur sauve­teur, il faut passer les sélec­tions et suivre une forma­tion initiale d’en­vi­ron 8 mois, d’oc­tobre à mai /juin, avant de pouvoir être affecté dans un poste de secours sur une plage, à partir de l’été suivant, ou de parti­ci­per béné­vo­le­ment à des missions de sécu­rité civile en cours d’an­née. 

Pour cela, il convient de remplir le formu­laire d’ins­crip­tion en ligne du centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) de la SNSM le plus proche de votre domi­cile. La liste des CFI de la SNSM figure égale­ment sur la carte du site.

La plupart des centres orga­nisent une réunion d’in­for­ma­tion à la rentrée de septembre, pour présen­ter la SNSM et l’ac­ti­vité du centre de forma­tion, les stages propo­sés et la durée de la forma­tion qui se déroule en cours d’an­née scolaire. Il faut envi­ron 300 heures pour former un nageur sauve­teur et obte­nir les six diplômes dispen­sés par la SNSM (BNSSA, SSA, PSE1 & PSE2, permis côtier, CRR). Il faudra comp­ter une à deux séances hebdo­ma­daires d’en­traî­ne­ment en piscine, des forma­tions certains week-ends, puis un « stage mer », en période bloquée ou étalée en plusieurs week-ends aux alen­tours de l’As­cen­sion. Plus tard, des forma­tions de niveau 2 seront propo­sées : surveillance de plages à forts vagues et courants, pilo­tage en fortes condi­tions de semi-rigides et marine jet, etc.

Quelles sont les condi­tions pour deve­nir nageur sauve­teur ?

Il est possible de commen­cer la forma­tion de nageur sauve­teur dès 16 ans. En revanche, il faut avoir 18 ans pour pouvoir travailler sur les plages en été ou être mineur éman­cipé.

Deve­nir nageur sauve­teur exige natu­rel­le­ment une bonne condi­tion physique, de la constance dans l’en­ga­ge­ment et un bon équi­libre psycho­lo­gique. Peu après son inscrip­tion, le stagiaire nageur sauve­teur passe un test de nata­tion permet­tant de déter­mi­ner son aisance et ses possi­bi­li­tés de progres­sion pour satis­faire ulté­rieu­re­ment à l’exa­men du brevet natio­nal de sécu­rité et de sauve­tage aqua­tique (BNSSA).

Pour en savoir plus, consul­­ter la rubrique « comment deve­­nir nageur sauve­­teur ».

Quel est l’objec­tif de la forma­tion de nageur sauve­teur à la SNSM ?

Le stagiaire nageur sauve­teur s’ins­crit dans un centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion en vue d’ob­te­nir les quali­fi­ca­tions qui lui permet­tront d’exer­cer une mission de surveillance et de sauve­tage sur les plages du litto­ral pendant la saison esti­vale.

Pour cette mission de surveillance des plages, il est recruté par une muni­ci­pa­lité comme agent saison­nier de la fonc­tion publique terri­to­riale et béné­fi­cie donc d’un emploi rému­néré. C’est un véri­table enga­ge­ment citoyen qui est ainsi proposé aux jeunes pour exer­cer une mission de service public à haute respon­sa­bi­lité.

Par ailleurs, le nageur sauve­teur, muni de quali­fi­ca­tions de secou­risme issues des réfé­ren­tiels natio­naux, peut parti­ci­per béné­vo­le­ment, avec son CFI, à des missions de sécu­rité civile (départs de courses nautiques, évène­ments spor­tifs à terre, concerts…) ou être mobi­lisé par sa préfec­ture dans le cadre de plans ORSEC.

Quelles sont les diffé­rentes fonc­tions des béné­voles au sein des centres de forma­tion de la SNSM ?

  • Le nageur sauve­teur. Il est formé toute l’an­née afin d’ac­qué­rir les quali­fi­ca­tions (voir plus haut) lui permet­tant d’exer­cer une mission de surveillance et de sauve­tage sur les plages du litto­ral pendant la saison esti­vale. Il peut parti­ci­per béné­vo­le­ment à des missions de sécu­rité civile dans le cadre de mani­fes­ta­tions spor­tives ou cultu­relles ;
  • Le forma­teur nageur sauve­teur. C’est un nageur sauve­teur aguerri qui dispose de toutes les quali­fi­ca­tions d’un nageur sauve­teur et a suivi par ailleurs une forma­tion de forma­teur, composé d’un module de péda­go­gie initiale commune et d’un module de péda­go­gie appliquée à l’em­ploi, adapté à sa spécia­lité d’en­sei­gne­ment ;
  • Le direc­teur de centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion : il repré­sente loca­le­ment le président natio­nal de la SNSM, met en œuvre les déci­sions du Conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, et coor­donne ou super­vise l’en­semble des acti­vi­tés du CFI : rela­tions avec les élus, les parte­naires et les médias, recru­te­ment, gestion et forma­tion des nageurs sauve­teurs béné­voles, main­tien en condi­tion opéra­tion­nelle des moyens mis à la dispo­si­tion du CFI (moyens nautiques, moyens roulants, infra­struc­tu­res…), équi­pe­ment des sauve­teurs, collecte de fonds locale, évène­ments, gestion admi­nis­tra­tive, comp­table et finan­cière du centre, etc.  Il soutient égale­ment la forma­tion au secou­risme des sauve­teurs embarqués de son dépar­te­ment ;
  • Le tréso­rier de centre de forma­tion et d’in­ter­ven­tion : il tient la comp­ta­bi­lité de caisse de la struc­ture locale, exécute les dépenses et enre­gistre les ressources.

Vous aussi vous pour­­riez deve­­nir forma­­teur béné­­vole à la SNSM !

Décou­­vrez le témoi­­gnage d’An­thony Delrue, béné­­vole forma­­teur aux centres de forma­­tion de Lille et Nantes ! 

Anthony Delrue en tenue en train de courir dans le sable

Les autres types de béné­vo­lat à la SNSM

Les délé­gués dépar­te­men­taux

Nommés par le président natio­nal, ils en sont les repré­sen­tants dans le dépar­te­ment. En lien avec les prési­dents des stations et direc­teurs de CFI, ils coor­donnent l’ac­tion des struc­tures locales béné­voles et agissent en inter­face avec les inspec­teurs de zone, sala­riés du siège de l’as­so­cia­tion super­vi­sant l’en­semble des acti­vi­tés dont ils portent la respon­sa­bi­lité. 

Les respon­sables d’an­tennes locales

Les antennes sont géné­ra­le­ment créées dans des communes du litto­ral ne dispo­sant pas de stations de sauve­tage. Les respon­sables de ces antennes sont nommés par le président natio­nal et sont ratta­chés aux délé­ga­tions dépar­te­men­tales béné­voles. Ils ont pour rôle de promou­voir l’image de la SNSM, de déve­lop­per la collecte de fonds et, le cas échéant de super­vi­ser les nageurs sauve­teurs pendant la saison esti­vale.

Les béné­voles au siège de l’as­so­cia­tion

Séduits par la mission et le projet asso­cia­tif de la SNSM, des candi­dats habi­tant en région pari­sienne, ou à proxi­mité des établis­se­ments de Saint Nazaire (Pôle natio­nal de forma­tion) ou de Saint Malo (Pôle de soutien de la flotte), peuvent égale­ment appor­ter un concours béné­vole régu­lier ou ponc­tuel, en fonc­tion de leur domaine d’ex­per­tise et dans des fonc­tions qui ne sont pas assu­rées par les sala­riés perma­nents.

Ils sont géné­ra­le­ment mission­nés par le président natio­nal ou le tréso­rier de l’as­so­cia­tion. Ces missions sont bien distinctes de celles qui sont confiées à des person­nels sala­riés. Ils peuvent être char­gés de missions rela­tives au soutien tech­nique, à la forma­tion, à la recherche de fonds, à la tenue des évène­ments et mani­fes­ta­tion (salon nautique, Jour­nées natio­nales des sauve­teurs en mer), ou à l’au­dit des struc­tures locales béné­voles aux côtés du tréso­rier natio­nal.

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Qu’est-ce que l’en­ga­ge­ment béné­vole à la SNSM ?

L’en­ga­ge­ment béné­vole à la SNSM consiste tout d’abord à adhé­rer à son projet asso­cia­tif, son orga­ni­sa­tion, et ses valeurs. Cet enga­ge­ment est forma­lisé dans une charte du béné­vole énonçant les respon­sa­bi­li­tés réci­proques entre les béné­voles et la SNSM.

Sous condi­tion d’une ancien­neté d’au moins trois ans et en appli­ca­tion des statuts de l’as­so­cia­tion, tous ces béné­voles sont des membres actifs de l’as­so­cia­tion et peuvent s’ils le souhaitent deve­nir membres élec­teurs à l’As­sem­blée géné­rale.

  • Questions fréquentes sur le bénévolat à la SNSM

    • Quel est le salaire d'un sauveteur en mer ?

      Les sauve­teurs en mer de la SNSM sont tous béné­voles. Ils ne reçoivent aucun salaire ou indem­nité de la part de l’as­so­cia­tion. Ils secourent béné­vo­le­ment et gratui­te­ment les personnes en danger en mer.

      Les nageurs sauve­teurs sont formés et équi­pés par la SNSM. Ils formulent des vœux pour être affec­tés dans les postes de secours sur les plages pendant la saison esti­vale. Ils sont alors recru­tés par les muni­ci­pa­li­tés comme agents saison­niers de la fonc­tion publique terri­to­riale. Pendant l’an­née, ce sont des béné­voles de leurs Centres de forma­tion et d’in­ter­ven­tion (CFI) qui parti­cipent à des missions de sécu­rité civile dans le cadre de mani­fes­ta­tions publiques.

      Pendant la saison esti­vale, le salaire mensuel versé aux nageurs sauve­teurs par les muni­ci­pa­li­tés est compris entre le SMIC (1 747 euros bruts en 2023) et 2 500 euros pour les chefs de poste. La grille de rému­né­ra­tion est suggé­rée par la SNSM.

    • Les Sauveteurs en Mer sont-ils des bénévoles ou des volontaires ? Quelle est la différence ?

      Les Sauve­teurs en Mer de la SNSM sont des béné­voles qui ne sont pas liés par un contrat et ne reçoivent aucune contre­par­tie à leur enga­ge­ment, à la diffé­rence des volon­taires qui, comme les Sapeurs-Pompiers, sont liés par un contrat et sont indem­ni­sés.

    • Quel diplôme faut-il pour être Sauveteur en Mer ?

      Autre­fois issus des profes­sions mari­times, les béné­voles de la SNSM proviennent aujour­d’hui de tous les hori­zons socio­pro­fes­sion­nels. La SNSM est donc habi­tuée à inté­grer des béné­voles sans quali­fi­ca­tions parti­cu­lières au regard des missions qu’elle propose. L‘es­sen­tiel pour inté­grer la SNSM est le partage des valeurs portées par l’as­so­cia­tion : l’en­vie de donner du sens à son enga­ge­ment, un goût prononcé pour l’al­truisme et la soli­da­rité, du courage et de l’ab­né­ga­tion, le sens de l’ami­tié, et de la dispo­ni­bi­lité pour se former et s’en­traî­ner afin de se prépa­rer au mieux à une mission exigeante.

      La SNSM est aussi un orga­nisme de forma­tion profes­sion­nel qui a déve­loppé des parcours de forma­tion lui permet­tant de déli­vrer des diplômes recon­nus et inscrits au Réper­toire natio­nal des certi­fi­ca­tions profes­sion­nelles (RNCP).

      La forma­tion des sauve­teurs embarqués se déroule en premier lieu par compa­gnon­nage au sein des équi­pages, et au travers de parcours quali­fiants enca­drés par la Direc­tion natio­nale de la forma­tion. La forma­tion des nageurs sauve­teurs est orga­ni­sée au sein des CFI et abou­tit à la déli­vrance de 6 diplômes, tous recon­nus et enca­drés par les minis­tères (Inté­rieur et Sports). Les Sauve­teurs en Mer sont donc accom­pa­gnés, formés et entraî­nés, afin qu’ils acquièrent les compé­tences néces­saires à l’ac­com­plis­se­ment, en sécu­rité, des missions qui leur sont confiées. Des condi­tions d’ap­ti­tude médi­cale sont néan­moins requises.

      Décou­vrez les prin­ci­paux parcours de forma­tion pour deve­nir sauve­teur en mer.

      Si vous souhai­tez deve­nir sauve­teur en mer, n’hé­si­tez pas à vous rensei­gner auprès de la SNSM locale.